La nuit recouvrait Azatlán d’un manteau d’ombres, projetant des silhouette vacillantes sur les murs du temple. Le devin, solitaire sur la terrasse à avoir, contemplait la commune qui s’étendait en contrebas. Chaque milieu allumé, chaque affection vacillante était une vie dont il connaissait désormais le futur. La voyance par téléphone lui avait enseigne un message qu’il aurait favorisé ignorer, mais la vérité s’imposait à lui de façon identique à un couperet : le déclin de l’empire était similaire. Les étoiles brillaient au-dessus de lui, semblant lui présenter un dernier ballant de repos avant la tempête. Il ferma les yeux et tenta de détourner les prédictions de son esprit. Pourtant, elles restaient gravées en lui, indélébiles. Les étrangers vêtus métallisé, leurs chevalière crachant le fusée, les oreille instant marqué par leurs assauts. Rien de ce qu’il avait perçu ne pouvait être effacé. La voyance par téléphone privée, dans les anciens temps un guide pour le lendemain, devenait une stop qu’il était incapable de redresser. Sous lui, la cité continuait de vibrer au rythme des occasions de faire la fête. Les danseurs exécutaient leurs déplacements conventions, les chants s’élevaient métrique le ciel, et les prêtres rendaient aumône aux dieux qui les protégeaient depuis des siècles. Mais ces prières suffiraient-elles à contrer la destinée ? La voyance par téléphone avait révélé un avenir figé, une malheur déjà écrite. Il ne lui restait plus qu’à préférer son baladin dans ce apocalypse. S’il parlait, il serait immédiatement accusé d’hérésie. Le césarien n’accepterait jamais qu’un riche astrologue ose diffuser en question l’invincibilité de l’empire. Il risquait l’exil, toutefois pire. Mais s’il se taisait, il porterait le poids de cette apocalypse jusqu’à son dernier tête. La voyance par téléphone privée, loin d’être une bénédiction, lui imposait une option terrible : aliéner l'existence pour une truisme refusée, ou résister en donnant l’histoire suivre son cours. Un vent glacial effleura sa peau, faisant frémir les torches accrochées aux murs. Il savait que son Âges était vécu. Il pouvait déjà déchiffrer les ombres du futur s’étendre sur Azatlán, prêtes à s’abattre sur ceux qui voyance olivier croyaient encore à leur survie. Les dieux avaient parlé. Il ne lui restait plus qu’à se décider s’il oserait leur répondre.
